Comment rédiger un cahier des charges pour un logiciel ?

28/05/2024 | Logiciels sur mesure

Découvrez comment rédiger un cahier des charges efficaces pour vos projets logiciels ! Ce guide détaillé vous explique comment définir précisément vos besoins, contextualiser votre projet et élaborer des spécifications claires et compréhensibles. Apprenez à impliquer les utilisateurs finaux, à établir des exigences fonctionnelles et non fonctionnelles puis à décrire les aspects techniques essentiels. De la gestion de projet aux tests et validations, suivez nos étapes pour créer un document de référence qui assure le succès de votre projet. Un cahier des charges bien conçu est la clé pour éviter les ambiguités, respecter les délais et répondre aux attentes de toutes les parties prenantes et pour tous les secteurs d’activité :

Les 6 grandes étapes de rédaction d’un cahier des charges

Le cahier des charges d’un projet permet de définir le plus précisément possible le besoin attendu. Ce besoin doit être décortiqué, découpé, analyser et retranscrit de façon simple sur un document unique. C’est LE document de référence d’un projet. Mais attention ! Un cahier des charges est un outil de communication, il ne doit pas être trop technique : Tous les aspects du projet doivent être bien définis et compris par toutes les parties prenantes du projet.

Dans le cas de la création d’un cahier des charges pour un logiciel, le langage utilisé doit être accessible tant par le client, qui ne maîtrise pas la partie technique, que par le développeur qui se chargera de réaliser votre projet et donc de répondre au besoin. Il ne doit y avoir aucune place à l’ambiguïté.

Le cahier des charges d’un bon projet c’est un peu comme la recette d’un plat élaboré. Dès lors que cette dernière est bien structurée et compréhensible par tous alors c’est la recette du succès ! De la même manière, un cahier des charges c’est un document clair, organisé, compréhensible par un grand nombre de gens.

Voici les étapes pour créer un cahier des charges logiciel efficace :

1 – Contextualiser

Réfléchir à un nouveau projet c’est parfois remettre en question des acquis, dépoussiérer des process anciens ancrés depuis longtemps et qui jusque-là fonctionnaient. Il faut commencer par poser les bases de la situation actuelle :

          • Quelles sont les forces du process actuel?
          • Ses contraintes ?
          • Ses limites ?
          • Quelles sont nos ressources actuelles ?
          • Quelles raisons nous poussent à vouloir le remettre en question ?
          • Quels sont les objectifs principaux de du logiciel (par exemple, améliorer la productivité, offrir un service spécifique …).

Il ne faut pas hésiter à créer un ou plusieurs schémas pour cartographier le process en détail et ainsi identifier des situations complexes. Le cahier des charges doit délimiter le projet et définir ce qui est inclus et ce qui est exclu du logiciel.

2 – Définir votre besoin

Un besoin mal défini entraîne des complications financières et des délais plus long. Il est donc important de définir :

Le public cible :

Il est essentiel de décrire qui seront les utilisateurs finaux de l’application, leurs besoins, et leurs compétences techniques et il l’est tout autant de les faire participer à la création du cahier des charges logiciel : ils auront une vision précise de la situation, et pourront apporter une expertise supplémentaire. Vous pourrez ainsi définir des profils d’utilisateurs comme des clients, des fournisseurs, des patients, des salariés,…

Les moyens :

De quoi ai-je besoin pour la mise en place de ce projet en terme de matériels, ressources, informations,…

Les cas d’utilisation :

Cette étape vous permet d’imaginer des scénarii d’utilisation du logiciel pour chaque profil d’utilisateur et la façon dont ils interagiront avec l’application. Voici quelques exemples concrets de cas d’utilisations :

Exemple 1 : Logiciel de gestion de matériel

      • Cas d’utilisation : Enregistrer un nouvel équipement
      • Utilisateur: Responsable des achats
      • Objectif : Ajouter un nouvel équipement à l’inventaire de l’entreprise.
      • Étapes :
        1. Le responsable des achats se connecte à l’application.
        2. Il navigue vers la section « Inventaire » et clique sur « Ajouter un équipement ».
        3. Il saisit les détails de l’équipement (nom, description, numéro de série, date d’achat, fournisseur).
        4. Il assigne une catégorie et un emplacement à l’équipement.
        5. Il clique sur « Enregistrer » pour ajouter l’équipement à l’inventaire.

Exemple 2 : Logiciel de gestion d’un planning

      • Cas d’utilisation : Modifier une tâche dans le planning
      • Utilisateur : Membre de l’équipe
      • Objectif : Mettre à jour le statut d’une tâche assignée.
      • Étapes :
        1. Le membre de l’équipe se connecte à l’application.
        2. Il accède à la section « Planning » et sélectionne le projet concerné.
        3. Il trouve et sélectionne la tâche assignée.
        4. Il met à jour le statut de la tâche (par exemple, « En cours » à « Terminé »).
        5. Il ajoute des commentaires ou des pièces jointes si nécessaire.
        6. Il enregistre les modifications.

Les exigences fonctionnelles :

Elles doivent être définies avec précision afin d’assurer que le produit final satisfait à la fois les besoins des utilisateurs et les objectifs du projet. Il est important d’établir une liste détaillée des fonctionnalités nécessaires pour le bon fonctionnement du logiciel, comme la gestion des utilisateurs, qui permet de créer, modifier, et supprimer des comptes et de définir les différents niveaux d’accès et de permissions.

Les exigences non fonctionnelles :

Celles-ci définissent des critères qui ne sont pas directement liés aux fonctionnalités spécifiques du logiciel, mais qui sont essentiels pour garantir une expérience utilisateur optimale. Cela inclut notamment :

      • La performance qui détermine la rapidité et l’efficacité avec lesquelles le logiciel exécute les tâches, ce qui peut grandement affecter la satisfaction des utilisateurs.
      • La sécurité qui concerne la protection des données des utilisateurs et la prévention des accès non autorisés, un aspect de plus en plus critique dans le contexte actuel de cybermenaces croissantes.
      • La compatibilité qui assure que le logiciel fonctionne correctement sur diverses plateformes, systèmes d’exploitation et dispositifs, garantissant ainsi une plus grande accessibilité
      • L’évolutivité prévoit, entre autre, la capacité du logiciel à gérer une croissance accrue en termes de nombre d’utilisateurs, de volume de données, ou de complexité des opérations sans compromettre ses performances.

3 – Les spécifications techniques

Il est certain que ce chapitre nécessite des compétences techniques. Chez Ecomsoft, nous vous accompagnons dans la réalisation de ces spécificités.

Celles-ci fournissent une feuille de route détaillée sur les aspects techniques de la construction de l’application :

Décrire l’architecture technique :

Cela peut inclure un modèle client-serveur traditionnel, où le client envoie des requêtes au serveur qui traite ces requêtes et renvoie les données, ou une architecture basée sur des micro services, où l’application est divisée en petits services indépendants qui communiquent entre eux via des API.

Lister les outils nécessaires :

Identifier quelles technologies, quels langages de programmation et quels frameworks seront utilisés pour développer l’application. Ce choix aura un impact direct sur la performance de l’application, la vitesse de développement, et la facilité de maintenance.

Choisir le type de base de données :

Il est possible d’opter pour une base de données relationnelle comme MySQL ou MariaDB, qui est idéale pour les données structurées et les transactions complexes. La conception des schémas de données doit également être envisagée dès le départ pour assurer une organisation efficace et une récupération rapide des données.

Définir les conditions d’hébergement et d’infrastructure :

Les considérations doivent inclure la résilience, la disponibilité, la capacité de scalabilité, et les coûts associés.

En détaillant tous ces aspects techniques, le cahier des charges fournit une base solide pour le développement de l’application, en assurant que toutes les parties prenantes ont une compréhension claire des ressources et des technologies nécessaires pour réussir le projet.

4 – Interface utilisateur

Cette partie intègre tous les aspects visuels exploités par l’utilisateur. Coté design, cela peut être la construction de la charte graphique, qui permet d’implanter l’identité visuelle du logiciel, ou les attentes en terme d’ergonomie.

Il est également plus simple pour le lecteur de se projeter dans le futur logiciel si le cahier des charges inclut des maquettes pour illustrer les interfaces prévues.

Enfin, il est possible de décrire dans ce chapitre la structure de la navigation du site afin que l’utilisateur puisse accéder le plus intuitivement possible aux fonctionnalités attendues. Chez Ecomsoft, nous utilisons la plateforme en ligne Moqups. Cet outil collaboratif nous permet de concevoir l’ensemble des maquettes afin que vous puissiez vous projeter au mieux.

5 – Gestion de projet

La gestion de projet est une composante essentielle pour assurer le succès d’un projet de développement de logiciel. Cette partie doit intégrer des notions de :

Planning :

Cela permet de définir un cadre temporel pour le projet, d’identifier les étapes clés et de suivre les progrès tout au long du processus de développement.

Ressources :

Identifier et allouer les ressources nécessaires au projet comme le budget, les outils logiciels, et toute autre ressource requise. Assurez-vous que les ressources sont adéquates pour répondre aux besoins du projet et respecter les délais.

Méthodologie :

Choisir une méthodologie de gestion de projet appropriée, en fonction des spécificités du projet et des préférences de l’équipe. Vous pouvez vous inspirer de cette méthodologie de développement pour créer un logiciel sur mesure.

En mettant en place une gestion de projet rigoureuse et bien organisée, vous augmentez les chances de livrer le projet à temps, dans les limites du budget et en répondant aux attentes des parties prenantes.

6 – Tests et validation

Les tests et la validation sont essentiels pour garantir la qualité et la fiabilité de l’application web.

En suivant un plan de test rigoureux et en définissant des critères de validation précis, vous assurez que l’application répond aux standards de qualité attendus et satisfait aux besoins des utilisateurs finaux.

Quelle est la valeur ajoutée apportée par ecomsoft ?

Nous accompagnons tous nos clients dans la rédaction de leur cahier des charges. Notre expérience et savoir-faire en la matière sont de réels atouts pour que vous puissiez obtenir un documents exploitable et compréhensible de tous. Ce document est la pierre angulaire de votre projet. C’est pourquoi nous ne souhaitons pas vous laisser seuls face à cette page blanche. La réussite de votre projet passe l’établissement d’un document rédigé avec méthode. Nous sommes forts d’une longue expérience non seulement dans l’écoute et la compréhension mais aussi dans la retranscription de votre besoin. Nous apportons notre esprit critique et sommes force de propositions.